Télémédecine : multipliée par 3 en 1 an, les Français sont parmi les plus enthousiastes d’Europe à son sujet
Les Français connaissent de mieux en mieux la télémédecine (86% de connaissance) et sont de plus en plus nombreux à souhaiter y avoir recours (48% ; + 7 pts) et à juger qu’elle est utile pour la santé en France.
Logiquement, cette amélioration de la connaissance et de l’utilité perçue de la télémédecine va de pair avec une amélioration de l’image de cette dernière : la France est l’un des pays d’Europe les plus favorables à la télémédecine avec 73% de jugements positifs.
D’ailleurs, la pratique de la télémédecine a explosé en un an – multiplication par 3 pour les patients et par plus de 6 pour les médecins généralistes -, mais la progression s’est ralentie après le premier confinement (seulement +2 pts depuis juin) et la France est encore « en retard » par rapport à l’Espagne ou au Royaume-Uni.
Comment les médecins pratiquent-ils la téléconsultation aujourd’hui au quotidien ? Ceux qui l’ont essayée un fois y ont massivement recours (ils en ont effectué 91 en moyenne) et pour tous types de patients, le plus souvent à leur domicile (96%).
Partout, la téléconsultation génère un très haut niveau de satisfaction (80% en moyenne en Europe), et, « cocorico » avec 88% de satisfaits, les Français sont parmi les plus positifs en Europe ! Les médecins l’ayant expérimentée en sont aussi tout à fait satisfaits (78% de satisfaction).
Convaincus qu’elle nous a aidé dans la crise sanitaire et nous aidera encore à en affronter d’autres à l’avenir, les Français sont, avec les Italiens, le peuple européen réclamant le plus aux pouvoirs publics d’investir davantage pour développer l’usage de la télémédecine (69% pour les Français et 71% pour les Italiens).
Le recours à la téléconsultation a d’ailleurs toutes les chances de se développer encore à l’avenir : les médecins actuellement non-pratiquants disent qu’ils y auront bientôt recours et 7 Français sur 10 (70%) assurent qu’ils pratiqueraient la téléconsultation si leur médecin le leur conseillait. Reste quelques conditions pour accompagner/favoriser ce développement.
La télémédecine dispose donc d’un « boulevard » pour se développer encore dans notre pays, mais pour que son rythme de progression soit optimisé – comme entre janvier et juin – plutôt que ralenti (comme c’est le cas depuis juin), les pouvoirs publics devront encore communiquer, rassurer et expliquer, tant auprès des Français que (surtout) des professionnels du soin, et notamment des médecins généralistes.
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