Emmanuel Macron un (archi) favori par défaut
La popularité d’Emmanuel Macron s’améliore en février : 41% ; + 2 points. Il aborde la présidentielle a un niveau bien plus élevé que ses prédécesseurs.
Emmanuel Macron passé au crible : avec 37% de cote d’adhésion et 39% de rejet, il est la 2ème personnalité politique préférée des Français (derrière E. Philippe) et il est finalement bien moins rejeté que la plupart des autres candidats à l’élection (E. Zemmour, A. Hidalgo, C. Taubira, M. Le Pen…).
Les Français souhaitent de plus en plus sa candidature : 45% aujourd’hui contre 33% en avril 2021. Mais il faudrait qu’il se hâte de l’annoncer : estimant que cela a assez duré, 71% des Français pensent qu’il doit maintenant le faire.
Pourtant, le bilan que tirent les Français de l’action d’Emmanuel Macron est systématiquement négatif dans tous les domaines et plus particulièrement en ce qui concerne leurs priorités majeures, notamment, le pouvoir d’achat (74% jugent son bilan négatif).
Pourquoi est-il toujours le favori des intentions de vote malgré ce bilan jugé si négatif ? Parce que, sur notre cote d’adhésion des personnalités politiques, tous les autres candidats sont moins bien jugés que le président. Macron apparaît ainsi comme un favori par défaut.
Mais la campagne peut encore faire bouger les lignes. On enregistre ainsi des mouvements spectaculaires ce mois-ci : Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sont en hausse, tandis que Valérie Pécresse est en nette baisse.
Dans leur analyse des réseaux sociaux, Benjamin Grange et Yves Censi de Mascaret notent que les médias généraux parlent beaucoup du président. En écho, les opposants critiquent une campagne « macronienne » qui ne dit pas son nom. Sans parler d’une vague « tout sauf Macron », les signaux d’opposition progressent sur fond de domination du président en volume de conversations.
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